Travaux de la ferme et du jardin
Si la nécessité ou la pauvreté exigent que les frères s’occupent eux-mêmes des récoltes, qu’ils ne s’en affligent pas ; car c’est alors qu’ils sont véritablement moines, vivant du travail de leurs mains, comme nos Pères et les Apôtres.
Règle de St Benoît, chapitre 48
Dans le travail, la moniale trouve le moyen, non seulement de fuir l’oisiveté, ennemie de l’âme, mais encore de conserver un bienfaisant équilibre d’esprit et de corps, de se soumettre à la loi commune du travail, d’exercer et de développer les diverses facultés que Dieu lui a données, de suivre l’exemple des Pères et des Apôtres et celui du Christ lui-même, de proclamer enfin la dignité du labeur qui associe l’homme à l’œuvre du Créateur. Le travail est aussi pour les moniales une manière de pratiquer la pauvreté, en contribuant à assurer la subsistance du monastère et en lui permettant d’accomplir plus largement le devoir de l’aumône.
Déclaration n°87 des moniales de la congrégation de Solesmes